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Parties de lectures
samedi 23 juin 2012
de 09h30 à 17h00

9h30-18h30

co-organisée par M.-D. Garnier (Université Paris 8), J. Maso (Université de Barcelone), M. Negron (Université Paris 8/Université de Puerto Rico)

Pierre-François BERGER (Lycée Buffon) Geoffrey BENNINGTON (Emory University) M.-D. GARNIER (Centre d’études féminines et d’études de genre, Université Paris 8) M-O. GERMAIN (BNF) Peggy KAMUF (University of Southern California) Elissa MARDER (Emory University) Joana MASÒ (Université de Barcelone) Laurent MILESI (Cardiff University) Mara NEGRON (Université de Porto-Rico) M. VERGER (Université Paris 8)

9h00 accueil des participants, café & cookies /coffee & cookies

9h25 introduction de la journée/Welcome and introduction modératrice : Mara Negron 9hh30 - 10h00 Peggy Kamuf  (USC) Si je commence… 10h00 - 10h30 Geoffrey Bennington (Emory) L’ecthèse 10h30 - 11h00 Elissa Marder (Emory) Chimères 11h00 - 11h30 Marie-Odile Germain (BNF) PARTIE, ou le manuscrit labyrinthe 11h30 - 12h30 Discussion et questions/question time 12h30-13h45 Pause Repas/lunch break Après-midi 1 modératrice : Marie-Dominique Garnier 13h45 - 14h15 Mara Negrón (Puerto-Rico/P.8) Partie et restes 14h15 - 14h45 Joana Masò (Barcelone) Le corps des parties : regard et différence sexuelle dans Partie d’Hélène Cixous et ’Lecture’ de Droit de regards de Jacques Derrida 14h45 - 15h15 Pierre-François Berger (Paris/En-Geste) De l’ensemble des parties, ou comment tout s’engendre de rien 15h15 - 16h15 Discussion et café/question time and coffee break Après-midi 2 modératrice : Joana Maso 16h15 - 16h45 Marie-Dominique Garnier (P.8) PARTIE, 2, rue de la Roquette 16h45 - 17h15 Mathias Verger (P.8) Se sentir partie de la langue h le jeu gauche de la traduction 17h15 - 17h45 Laurent Milesi (Cardiff) De l’oeuf a l’omeletteh parties de "lincuistique"’ 17h45 Discussion & “Conflusion” /question time & “ Conflusion” (Partie, des femmes, 1976)En 1976 paraît aux Editions des femmes Partieh livre de format rectangulaire, tête-bêche, “l’îvre” au « pullulement singulier, inattaquable par les yeux théoriques (…) » (Plus-je, 8). Entre les pages de ce texte à deux bords ou « deux hors » (Si-Je, 22), à deux faces ou deux dos –« Si-je » et « Plus-je » — se faufile une « femmille » métamorphosée (avec suroncles, lioncles, nompères, oedipes et papaniés). De Partie surgissent des voix qui lui sont contemporaines (celle de Lacan, celle de Derrida) et d’autres encore inentendues, tant ce texte-puits et puissant est paradoxalement resté en-puissance. Deux dates accompagnent Partie h à côté de la date de parution (1976) figure en fin (c’est-à-dire en milieu) d’ouvrage une date-signature h septembre 1972. En quoi Partie est-il ou elle contemporain/e de l’Anti-Œdipe ou de La Dissémination, publiés la même année ? De Marges de la philosophie (de tout ce qui « s’indécidera dans la merge à l’effaçons du pharmakos » (Plus-je, p. 74) ? De Glas (1974) ? Comment compter ? 1972-2012h anniversaire par anticipation d’un feu à venir, dont l’agenda demeure intempestif et les actes de « niescence » multiples ? A la question de la réception d’un texte s’ajoute celle de la lecture, de sa nouvelle donne. Comment lire ? Comment lire en « sêmetemps » ? Comment allier la partie et le partir ? Qu’est-ce qu’une « partie » ? Nom ? Participe passé ? De quelle temporalité inactuelle relève l’écriture (de) Partie ? Quel chemin, quel différentiel sépare le titre du premier chapitre de la thèse d’Hélène Cixous sur Joyce, « (…) le parti-pris du père », de cette Partie ? Quelle différence entre une « partie » et un « côté », pour reprendre l’un des termes qui jalonnent l’essai de Jacques Derrida, « H.C pour la vie, c’est-à-dire… »  ? L’un des (dé)buts de cette journée sera de prendre (dé)part à des lectures/délectures, d’œuvrer ou d’« oeufvrer » dans le laboratoire de résistance et d’ « hérésistance » de ce texte-schize. Il s’agira lors de cette Journée d’études non pas de mettre Partie au pas, de le/la faire tenir dans des catégories critiques ou théoriques, mais d’interroger son « échonomie », de partir à sa suite dans les textes plus récents de l’œuvre d’Hélène Cixous, où « un peu d’oeuffeu » (Sam Beckett, le Voisin de Zéro) n’a jamais cessé de couver. De franchir des passerelles – entre écriture et chiffre, nom et nombre, genre et « jenre », amazones, « amazon » et « pi méson ». De mesurer le grand écart (le grand « icart » ?) entre ce qui s’inaugure ici dans la langue française et le travail de Finnegans Wake – entre l’écriture H.C. et le Here Comes Everybody joycien. Cette journée-Partie lance à la ronde une invitation à « héler » —le futur ? Non h « tous les foutures » (Si-Je 86).

entrée libre dans la limite des places disponibles